Coordination M.E.R.V.E.I.L.L.E.S. du Monde

Bienvenue au Cameroun Stella !

Publié par Coordination M.E.R.V.E.I.L.L.E.S. du Monde

Après dix ans de travail, d’évolution, d’apprentissage, nous voilà au début d’une nouvelle aventure Nous sommes donc devenue une coordination internationale, nouvellement nommée « Mouvement d’Eveil, de Réflexion, de Veille et d’Essaimage d’Initiatives Locales pour un Laboratoire d’Economie Solidaire - du Monde » ou par l’acronyme « M.E.R.V.E.I.L.L.E.S. du Monde », Un acronyme bien compliqué et qui peut paraitre pompeux mais qui porte toute l’implication que nous voulons apporter à ce mouvement autant en France qu’à l’étranger. Nous pourrions vous dire que : Le Mouvement entend s’appuyer sur les 17 Objectifs du Développement Durable et leurs 169 Sous-Objectifs dans tous les domaines qu’il couvre, à savoir 1. Mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde d’ici à 2030 2. Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable 3. Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge 4. Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie 5. Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles 6. Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau 7. Garantir l’accès de tous à des services énergiques fiables, durables et modernes à un coût abordable 8. Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous 9. Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation 10. Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre 11. Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables, 12. Établir des modes de consommation et de production durables 13. Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions 14. Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable. 15. Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité 16. Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous 17. Revitaliser le partenariat mondial pour le développement durable Voilà, c’est dit et c’est important, bien sûr que c’est important, c’est même vital mais aussi tellement évident lorsqu’on se lance dans la problématique associative soit ont choisi un thème, soit on les embrasse tous, c’est ce que nous avons choisi de faire, nous ne sommes par présomptueux, non, nous sommes confiant, car nous ne sommes pas seul. Nous sommes une coordination, un Mouvement, ce qui veut dire que non seulement nous avons et allons continuer de rassembler autour de nos valeurs des associations, des coopératives, des entreprises de l’économie sociale et solidaire … ou pas, des personnes ressources, des autorités locales, de simple citoyen soucieux de l’avenir, c’est ça être une coordination, mais être aussi un « Mouvement », ce n’est pas seulement pour l’acronyme, enfin si un peu, mais c’est pour montrer que nous ne sommes et ne voulons pas devenir statiques que nous voulons évoluer avec les idées de uns et des autres, créer des lieux où il n’y aura plus Associations et bénéficiaires mais bien des individus qui s’entraide sans distinction. Utopique ? peut-être mais alors nous la revendiquons cette utopie. Car sans cette utopie le monde coure à sa perte. Il en va de notre survie, de celle de nos enfants, de nos petits-enfants, de la planète, et ce ne sont plus des mots lancés par le doux dingues, hippies en tout genre, dont tout le monde disait, ça leur passera, oui, pour beaucoup, ça leur est passé, ils sont « rentrés » dans le rang, mais à quel prix ? Combien d’années de perdu, à rire au nez des hippies, des écolos de la première génération. Pour en arriver maintenant au branlebas de combat, à ce capharnaüm de grands discours et de petites réformes. Parce que nous n’en sommes plus là. Nous devons dépasser les clivages, dépasser le chacun pour soi comme l’on chanter depuis plus de trente ans les « enfoirés », et pourquoi, pour que plus de trente ans après il y ai de plus en plus de « bénéficiaires » de moins en moins de bénévoles … Coluche y croyait lui, à l’Utopie, il l’a mise en marche, il n’a pas été le seul, ils sont nombreux, l’abbé Pierre et bien d’autres encore. Mais maintenant nous n’avons plus de temps à perdre, laissons ses messieurs qui aiment s’écouter parler et agissons ensemble, de citoyen à citoyen, d’associations à associations, partageons les expériences, les compétences, aidons-nous les uns les autres, pour porter plus haut nos projets, leurs donner plus d’ampleur, gagner la planète et faire que le Sud et le Nord marche main dans la main. Que ferons-nous demain un cataclysme s’abattait sur la France, ce n’est pas exclus malheureusement, migreront nous vers les pays de l’Est, nous accueillerait-ils à bras ouvert ? irions-nous demander de l’aide aux pays du Sud, là où il y a plus de place mais moins de moyens, y apporterions-nous nos connaissances pour les partager ou arriverions « encore » en conquérant, en grands maîtres du savoir ? Allez savoir ! et accepterait-ils ses réfugiés que nous serions devenus, nous qui les chassons sans ménagement pour les ramener à grand renfort de dépenses, qui serait sûrement moins importantes si on les utilisait pour accueillir, pour le ramener vers la misère, la guerre, la mort lente. Que dire de nos concitoyens que la société a menés à la rue ? Qui meurent de froid chaque année, à ces enfants qui errent et sont à la portée de griffes de n’importe quel souteneur, ou autres malfaiteurs, qui se cachent dans leurs berlines, pendant que les enfants font le sale boulot. Demandez donc aux forces de l’ordre, s’il ne préfèrerait pas faire plus de « social » que de répression, dans ce cas de figure ? Mais je me suis laissé emporter, Nous avons un besoin vital de nous rassembler, de travailler ensemble, d’où le terme de COORDINATION, de MOUVEMENT, Quant au reste de l’acronyme : Le mot Eveil : c’est la sensibilisation, l’éducation, l’écoute de la jeunesse, des enfants qui à leur façon ont parfois une vision bien plus claire que nous leurs ainés sur des situations que nous nous plaisons à compliquer. Celui de Réflexion, le plus important de tous, le temps de la réflexion, pas celui de s’écouter parler mais d’écouter l’autre, de réfléchir avec l’autre et mettre en application de solutions simples autours de nous. De Veille, Veiller les uns sur les autres, Veiller à trouver des solutions rapidement, localement, simplement, Veiller à ne pas commettre à nouveau les mêmes erreurs, Veille d’appel à projets, Veille aux financements, … ; Et d’Essaimage d’Initiatives Locales : Lorsqu’un projet fonctionne, il faut en faire la promotion, qu’il soit reproduit partout, il faut semer pour récolter le changement. Pour un Laboratoire d’Economie Solidaire : on réfléchir, on teste, si cela fonctionne, on reproduit, on échange, on améliore, on change le monde.

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